Conceptualisation de la démarche d'observation et de recherche

Les travaux de l'OHM-LM sont menés en référence à une conceptualisation commune à tous les Observatoires Hommes-Milieux du CNRS. L'OHM-LM étudie un fait structurant : la pression anthropique massive (urbanisation, tourisme, transport) qui caractérise le littoral méditerranéen depuis la seconde moitié du XXème siècle. Cette étude est réalisée en considérant un évènement dit fondateur, qui introduit une rupture systémique dans la structuration des socio-écosystèmes littoraux : l'apparition du paradigme de gestion intégrée des zones côtières (GIZC), énoncé dans l'Agenda 21 de Rio de Janeiro (1992), décliné depuis dans plusieurs réglementations et outils de gestion de l'environnement côtier en Europe et en France. Les travaux sont menés sur un objet focal : 4 systèmes socio-écologiques littoraux inégalement soumis à l'artificialisation et aux fréquentations récréatives.

Cinq axes de recherche

Les observations et recherches résultent de propositions issues des laboratoires et/ou d’orientations formulées par le Conseil de direction et le Conseil des partenaires, en cohérence avec la programmation scientifique de l’Observatoire. Les thèmes et questions privilégiés sont couverts par cinq axes :

• Qualité bio-physico-chimiques des milieux et santé
• Risques et développement/fonctionnement des territoires
• Gestion et protection des espaces et des milieux
• Qualité de vie des populations humaines littorales
• Services écosystémiques et aménités environnementales

Quatre objets d'étude privilégiés : lagunes, plages, ports et espaces protégés

Depuis 2012, le développement des recherches a permis de faire émerger une expertise sur quatre objets d'étude principaux qui font sens pour les acteurs territoriaux : les lagunes, les plages, les ports et les espaces protégés littoraux. Ils sont à la fois étudiés comme composantes du socio-écosystème littoral et analysés comme des systèmes à part entière. Ils sont révélateurs des dynamiques étudiées par l'OHM-LM, tant sous l’angle de la structuration des interactions hommes-milieux que de l’adaptation au changement et aux nouvelles mesures de gestion mises en oeuvre.